Les diverses activités de la chaîne de valeur que les entreprises du secteur intermédiaire peuvent exercer entraînent des flux de revenus et des structures variables.
- Les contrats d’enlèvement ferme « Take-or-Pay » s’appliquent le plus souvent aux actifs de gazoducs et d’entreposage. Dans le cadre de ces contrats, le client paie pour des capacités ou des volumes garantis pendant une période déterminée. Celui-ci est tenu de payer un montant minimum de capacité ou de volumes, qu’il les utilise ou non.
- Les rendements réglementés s’appliquent aux actifs monopolistiques tels que les gazoducs de transport longue distance. Dans ce cas, un régulateur fédéral détermine un rendement maximum autorisé sur un capital réglementaire spécifié en fonction d’une structure de capital fixe sur une période de temps prédéterminée. L’autorité de régulation surveille ensuite la conformité et ajuste le niveau et les composantes du rendement lors d’audiences périodiques déterminées.
- Les modèles de rémunération « à l’acte » s’appliquent généralement au transport, à l’entreposage, à la transformation et/ou à la commercialisation des ressources énergétiques. Un tarif ou un péage est appliqué aux volumes réalisés sur une période donnée et le client effectue des paiements périodiques sur la base de cette formule.
L’effet de ces modèles de revenus est de réduire l’exposition de la société intermédiaire aux prix des matières premières et de la rendre plus sensible aux volumes.
Les ressources de pétrole brut (« PB ») et de gaz naturel (« GN ») doivent être raffinées et/ou traitées afin de maximiser les rendements de chaque marché final. Le PB et le GN constituent de longues chaînes d’hydrocarbures qui doivent être traitées pour éliminer les impuretés (eau, composés de soufre, azote, métaux traces, etc.) avant d’être raffinées et/ou traitées. Le raffinage du PB implique le craquage de l’hydrocarbure tandis que le traitement du GN nécessite la fracturation de l’hydrocarbure.
Le PB peut être transformé (ou « craqué ») en essence, kérosène, diesel, etc., qui ont tous des utilisations industrielles et des prix de marché spécifiques. L’écart combiné entre le coût du PB non raffiné et les recettes globales du produit raffiné est appelé « marge de craquage » et mesure la rentabilité du PB raffiné.
Le GN peut être fractionné en éthane, propane, butane, etc., qui ont tous des utilisations industrielles spécifiques et des prix de marché finaux. L’écart combiné entre le coût du gaz naturel non transformé et le revenu global des produits transformés est appelé la « marge de fractionnement » et mesure la rentabilité du gaz naturel transformé.